Téléphoner ou conduire, il faut choisir

téléphone au volant

« J'ai reçu un coup de téléphone, j'ai voulu regarder ce qu'il en était. Donc, j'ai baissé la tête pour regarder [...] et quand j'ai relevé les yeux, j'avais changé de direction et du coup j'ai dévié ma route et j'ai tapé un arbre au niveau des cervicales [...] Ce qui me rend tétraplégique. »

« Je rentrais chez moi après le travail, sur une route de campagne, un véhicule est arrivé en face de moi sur ma file dans un virage. Le conducteur était absorbé par son portable, et ne m’avait pas vue, je l'ai pris de plein fouet... Je n’ai eu le temps de rien faire. Aujourd'hui j’ai le dos et la clavicule fracturés. »

 

Voilà quelques témoignages issus de la campagne choc menée par la Sécurité routière contre l’usage du téléphone au volant. Spots radio, télévisuels, campagnes de sensibilisation, tout est bon pour redire que le téléphone au volant tue chaque jour alors qu’il est souvent consulté pour des futilités.

 

Les chiffres du téléphone au volant

  • 1 accident corporel sur 10 est causé par un conducteur au téléphone.

  • 1 conducteur au téléphone multiplie son risque d’accident par 3.

  • 1 conducteur au téléphone élimine 30% à 50% des informations de la route.

  • 5 secondes, c’est le temps pendant lequel vos yeux quittent la route pour lire un message. 5 secondes à 50 km/h c’est 70 mètres de parcourus.

  • 1 conducteur qui lit un message au volant multiplie son risque d’accident par 23.

 

Cela valait-il le coup de lire ce message ?

C’est là tout l’objet de la campagne de la Sécurité routière, très axé sur la futilité de notre usage irrépressible du téléphone au volant : « Vous direz à ses enfants que vous deviez vraiment répondre à ce sms », « Vous direz à sa femme que vous deviez à tout prix répondre à cet appel », « Vous direz à sa famille que vous deviez absolument lire ce mail ». L’enjeu est de faire comprendre qu’en répondant à un simple geste réflexe, en voiture, lorsqu’on conduit, utiliser son téléphone c’est tuer ou se tuer.